Il existe plusieurs moyens pour un employeur et pour une personne à la recherche d’un emploi d’avoir de l’appui à l’embauche. Parmi ces solutions, il y a le contrat d’avenir et le contrat de génération. Ces deux types de dispositifs sont là pour aider les jeunes, mais aussi les séniors, à trouver et à s’intégrer dans un emploi fixe et stable.
Principe du contrat d’avenir
Le principe d’un contrat d’avenir est de permettre à une jeune à la recherche d’emploi, d’intégrer plus facilement le monde du travail. Cela considère entre autres, la valorisation de ses acquis estudiantins, mais aussi, l’appui et l’aide au renforcement de ses acquis et de ses qualifications. Ce type de contrat vise surtout les jeunes qui ont du mal à trouver du travail et à s’intégrer dans la vie professionnelle. Par ailleurs, dans son fonctionnement, ce type contrat a une durée qui ne dépasse par les 3 mois, généralement. Cependant, il est possible que l’employeur transforme le contrat en CDI. Dans tous les cas, durant la période d’insertion, l’employé doit bénéficier d’une formation qui lui permette de progresser et d’acquérir de nouvelles compétences et qualifications sur le poste.
Il devra aussi être accompagné par des professionnels, c’est-à-dire que ses actions feront l’objet d’un encadrement strict et cela, par des agents issus de Cap Emploi, ou Mission Locale. Dans ce cas, ces agents vont l’aider avant d’intégrer son poste, mais aussi, durant la prise de poste, et même après son contrat d’avenir. Parmi ces aides, ces agents feront également en sorte d’appuyer et d’accompagner le jeune à trouver le bon hébergement, si le poste se trouve loin de son domicile principal. Il en est de même pour le déplacement et le transport. Par ailleurs, il faut aussi savoir que dans cette insertion professionnelle, il existe des domaines et des employeurs spécifiques qui délivrent les contrats d’avenir.
Il peut s’agir dans un premier temps, des organismes publics tels que les mairies ainsi que les établissements hospitaliers et les résidences de retraite, etc. Les jeunes seront de ce fait, intégrés dans des postes comme aide à la personne, animation, etc. Et enfin, sachez aussi qu’il y a des conditions requises avant de pouvoir bénéficier d’un contrat d’avenir. En effet, il ne cible que les jeunes compris entre 16 et 25 ans. Cependant, si le jeune est en situation de handicap, il peut demander le contrat même à l’âge de 30 ans, au moment de la signature du document. C’est aussi un contrat qui ne peut être donné qu’à des jeunes qui n’ont pas encore acquis de diplôme, sauf pour ceux qui ont un CAP ou un BEP, ou les jeunes habitants en zone rurale et en zone urbaine sensible, où il est possible de demander le contrat même s’ils ont un Bac+3.
Quid du contrat de génération ?
Concernant le contrat de génération, c’est un dispositif qui vise les jeunes à la recherche d’emploi, et les séniors en phase d’entrer en retraite. Pour le premier cas, c’est-à-dire, pour les jeunes, l’objectif c’est de les aider à acquérir un contrat à durée indéterminée. Pour le second cas, l’aide va permettre à un sénior de garder leurs emplois même à l’approche de l’âge de la retraite ou au-delà. Un autre objectif vient compléter ces deux premiers cas, dans le cadre de l’établissement du contrat de génération. Il s’agit du transfert de compétence émanant des séniors vers les jeunes recrues.
Pour l’État, mais également les employeurs, ce dispositif est nécessaire afin de prévoir et de combler le gap qui sera provoqué par les nombreux départs à la retraite que les entreprises françaises vont subir. Face à cela, il faut également penser à l’arrivée des nouvelles mains d’œuvre et des nouvelles compétences qui intégreront le marché du travail d’ici 2020. En effet, selon l’INSEE, la France recense en moyenne 600 000 départs à la retraite contre 700 000 arrivées dans la vie active, tous les ans. La transmission du savoir-faire à travers le contrat de génération va alors, permettre aux entreprises d’assurer la continuité de leur activité, mais aussi, de maintenir la qualité de leur vivier. L’État pourra aussi garder sa performance économique en limitant le gap causé par les départs à la retraite massifs, sur l’économie.